Voilà un petit moment que je n'avais pas publié. Ce n'est pas encore le syndrome d'hivernage qui en est la cause, fort heureusement. Bien au contraire, les projets se multiplient et les journées sont bien remplies. Je vais donc faire un petit résumé de ce qu'il s'est passé depuis un peu plus d'un mois, et si les nouvelles ne sont pas très fraîches du point de vue de la date, elle le sont du moins par la température.
Soirée tropicale
Le soleil commençant à se faire rare, une petite équipe dont
je fais partie a décidé de lancer un projet secret visant à amener un peu de
chaleur tropicale synthétique dans cet endroit qui en manque cruellement. Quelques
chiffres : 3 semaines de préparation, 8 heures passées en cuisine à fabriquer
samoussas et bouchons, 15m² de cartons et
6 litres de peinture utilisés pour les décors.
Pâques
Les cloches de Pâques ont réussi à trouver le chemin jusque
chez nous, avec comme il se doit, leur cargaison de chocolat. Nous avons eu le
droit à une chasse aux œufs orchestrée par Yann notre pâteux, qui a travaillé
pendant des semaines sur l’événement en fabriquant une telle quantité de
chocolats qu'il en reste encore à l'heure où j'écris (certes, pas beaucoup). Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours été particulièrement mauvais en terme de chasse aux œufs, et ce
n'est pas sans amertume que je constate être toujours aussi handicapé dans le
domaine à l'approche de mes 26 ans : je
suis en effet arrivé bon dernier de la base.
Répartis par équipes de 2, chaque binôme s'est vu recevoir
une énigme devant le guider vers un lieu de la base où se trouve pour chacun un
œuf en chocolat. Je fais équipe avec Bertrand sur ce coup là.
L'astuce consistait à ne prendre que la première lettre de
chaque mot pour trouver le lieu : en l'occurence "Bureau Glacio".
Mauvaise digestion ? Manque de sommeil ? Combinaison des deux ? on ne sait pas trop, mais un phénomène
fait que ni Bertrand ni moi ne percutons. Finalement, 10 minutes après que chaque binôme se soit
élancé vers son lieu respectif (et la plupart déjà revenu), nous comprenons la subtilité du message et bondissons avec empressement
vers le bureau glacio.
Là, je ne saurais pas dire combien de temps nous avons passé
à rechercher ces satanés oeufs, mais il est ridiculement long. Après avoir
fouillé chaque tiroir et chaque recoin d'étagère, regardé derrière chaque
porte, ouvert chaque sac et chaque carton, impossible de mettre la main sur
l'oeuf. On demande des précisions aux organisateurs. Pas d'erreur : l’œuf est
bien dans la pièce même, tout proche mais pourtant inatteignable. Reprise des recherches de plus belle, passage de la
pièce avec nombre de peignes fins... Et soudain, miracle inespéré : l'Oeuf.
Caché en évidence sur l'ordinateur.
A l'intérieur de l’œuf se trouvaient encore quelques
confiseries aux durées de vie étrangement courtes, et un proverbe chinois (?): "On ne peut pas marcher en
regardant les étoiles quand on a une pierre dans son soulier"...
Les premiers de la course ont eu le droit de se partager un
trophée, qu'en connaissance de cause je n'espérais de toute façon pas
remporter.
Ne vous éloignez pas trop de vos postes, car dans la deuxième partie de cet article nous parlerons de banquise, de la mer, et aussi de manchots.